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Extrait:Plusieurs centaines de "Gilets jaunes" ont donné le coup d'envoi du onzième samedi consécutif de manifestations, qui se déroule sur fond de dissensions au sein du mouvement sur la stratégie à suivre plus de deux mois après la pre
PARIS (Reuters) - Plusieurs centaines de "Gilets jaunes" ont donné le coup d'envoi du onzième samedi consécutif de manifestations, qui se déroule sur fond de dissensions au sein du mouvement sur la stratégie à suivre plus de deux mois après la première étincelle.
A Paris, les manifestants se sont élancés de plusieurs points, notamment de la place de l'Etoile.
Cinq cortèges distincts ont été déclarés dans la capitale, signe de l'éparpillement de ce mouvement à la recherche d'un second souffle au moment où le gouvernement tente de reprendre la main avec son "grand débat national".
Les "Gilets jaunes" partis de l'arc de Triomphe sont passés par le quartier des ministères, où s'est tenu un débat impromptu, en pleine rue, entre la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, et Etienne Chouard, promoteur du "référendum d'initiative citoyenne" que réclament de nombreux manifestants.
Quelques centaines de personnes ont défilé dans la matinée à Strasbourg, entre le centre-ville et le Parlement européen.
Certains chefs de file de facto ont appelé, sous la bannière du "Rassemblement des Gilets jaunes citoyens", à prolonger les manifestations parisiennes par une "nuit jaune" sur la place de la République, qui fut en 2016 l'épicentre d'un autre mouvement protestataire, "Nuit debout".
Un appel relayé par un des initiateurs du mouvement, Eric Drouet, et une autre de ses figures, Thierry Paul Vallette.
"Nous devons maintenir nos mobilisations. Elles ne doivent plus se faire dans la violence. Nous devons avoir d'autres alternatives", lit-on sur la page Facebook "Nuit Jaune".
"Nous maintiendrons ces nuits au moins jusqu'à la fin du grand débat", ajoutent les auteurs de ce texte.
D'autres "Gilets jaunes" ont opté pour une tout autre stratégie en annonçant mercredi la constitution d'une liste emmenée par Ingrid Levavasseur, aide-soignante de profession devenue l'un des visages du mouvement, en vue des européennes du 26 mai.
"ENGAGEMENT TRÈS INTENSE"
Ce choix est loin de faire l'unanimité parmi les "Gilets jaunes", si l'on en juge par les réactions suscitées sur les réseaux sociaux et par un communiqué, relayé par Eric Drouet, fustigeant une "récupération abjecte".
Pour sa part, l'exécutif a repris l'initiative en ouvrant la semaine dernière son "grand débat", qui a atteint un rythme de croisière avec des centaines de réunions programmées en France et la participation active du chef de l'Etat.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a participé à son tour vendredi à une réunion en présence de plusieurs dizaines de particuliers à Sartrouville (Yvelines).
Selon le ministère de l'Intérieur, les "Gilets jaunes" ont encore mobilisé environ 84.000 manifestants, dont 7.000 à 8.000 à Paris, lors des deux derniers samedis, avec des débordements violents mais d'une ampleur bien moindre qu'en décembre.
"Ce nouveau samedi de mobilisation va nécessiter encore une fois un engagement très intense de la part de nos forces", a dit le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez vendredi, lors d'une réunion sur le maintien de l'ordre ce week-end.
Gouvernement, policiers et gendarmes se savent aussi sous surveillance, après la polémique qui s'est développée sur l'usage des "lanceurs de balles de défense" (LBD) et les blessures que ces armes intermédiaires infligent.
Les forces de l'ordre expérimenteront ainsi pour la première fois ce samedi l'utilisation de LBD par des binômes, dont un des deux membres sera porteur d'une "caméra piéton" qui filmera l'utilisation de cette arme et le contexte.
Cela permettra le cas échéant de "réunir des preuves si il y avait une contestation de l'usage du LBD", a dit Laurent Nuñez.
Dimanche, les partisans du "grand débat" et opposants à toute contestation violente se compteront à eux aussi à Paris dans "une marche républicaine des libertés" à l'appel des collectifs "STOP, maintenant ça suffit" et "Foulards rouges".
Les organisateurs de cette manifestation jurent qu'elle est "apolitique" et qu'ils agissent uniquement par souci de dénoncer les violences et de promouvoir le dialogue.
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