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Extrait:Les Pays-Bas n'entendent pas se laisser faire. L'Etat néerlandais a décidé de monter au capital d'Air France-KLM afin de peser dans la gestion du transporteur aérien. Il détient ainsi 12,68% de la société, une participation acquise pour un montant de 680 millions d'euros, a annoncé mardi soir Wopke
Mandatory Credit: Aaron Doster-USA TODAY Sport
Les Pays-Bas n'entendent pas se laisser faire. L'Etat néerlandais a décidé de monter au capital d'Air France-KLM afin de peser dans la gestion du transporteur aérien. Il détient ainsi 12,68% de la société, une participation acquise pour un montant de 680 millions d'euros, a annoncé mardi soir Wopke Hoekstra, le ministre néerlandais des Finances. Et il ne compte pas en rester là, puisque le ministre a précisé que l'Etat néerlandais entendait porter à 14% environ sa participation.
Cette décision n'a pas manqué de faire réagir Bruno Le Maire, le ministre français de l'Economie et des Finances. “Il est essentiel de respecter les principes de bonne gouvernance et qu'Air France-KLM soit géré dans l'esprit de son intérêt social sans interférence étatique nationale”, a-t-il déclaré, selon Reuters. En Bourse, l'action de la compagnie franco-néerlandaise réagit également. Et ce climat de tensions ne semble pas rassurer les investisseurs, puisque le titre Air France-KLM chutait de près de 12% une demi-heure après l'ouverture de la place de Paris, mercredi 27 février.
Cours de l'action Air France-KLM, à 9h34 mercredi 27 février 2019. Investing
L'Etat français reste le premier actionnaire de l'entreprise, avec une participation de 14,29%. Grâce à cette montée au capital, La Haye estime avoir franchi “une étape décisive pour la protection des intérêts néerlandais”, lui assurant un siège.
“A plusieurs reprises ces dernières années, les intérêts néerlandais n'ont pas été suffisamment pris en compte dans les décisions concernant l'entreprise dans son ensemble”, considère Wopke Hoekstra, dans une lettre adressée mardi au Parlement.
La semaine dernière, le nouveau patron d'Air France-KLM, le Canadien Ben Smith, a reconduit le Néerlandais Pieter Elbers au poste de président du directoire de KLM. Il l'a également nommé directeur général adjoint du groupe, comme son homologue d'Air France, Anne Rigail. Mais ces nominations n'ont visiblement pas suffi à apaiser les tensions.
Grève coûteuse à Air France
Il y a deux semaines, des centaines de salariés se sont retrouvés devant le siège du transporteur aérien aux Pays-Bas pour manifester leur soutien à Pieter Elbers, mais aussi leur opposition à une intégration des compagnies Air France et KLM. Des revendications qui ont fait l'objet d'une pétition signée par 25 000 des 35 000 salariés de KLM.
L'année 2018, marquée par d'importantes grèves à Air France qui ont coûté 335 millions d'euros à la compagnie au premier semestre, a creusé les dissensions entre les deux entités du groupe. La société a vu son bénéfice d'exploitation plonger de 31% au total, à 1,33 milliard d'euros. La contribution d'Air France à ce résultat est de seulement 266 millions d'euros, soit quatre fois moins que KLM.
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