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Extrait:En 2018, le montant total levé par les startups françaises dirigées ou co-dirigées par des femmes a bondi de 68% par rapport à 2017, pour atteindre 239 millions d'euros, selon la dernière édition du Baromètre StartHer-KPMG, publié ce vendredi 8 mars. Notons que 2018 a été une année record pour la te
Les femmes dans la tech ont un retard à combler sur le terrain financier. Wikimedia Commons/Marie-Lan Nguye
En 2018, le montant total levé par les startups françaises dirigées ou co-dirigées par des femmes a bondi de 68% par rapport à 2017, pour atteindre 239 millions d'euros, selon la dernière édition du Baromètre StartHer-KPMG, publié ce vendredi 8 mars. Notons que 2018 a été une année record pour la tech dans son ensemble, avec 3,6 milliards d'euros — soit une hausse de 41% sur un an — injectés à travers 645 opérations, selon EY. Cette accélération pour les startuppeuses suit donc le marché mais ne permet pas aux femmes d'effectuer un réel rattrapage.
Les résultats de ce baromètre sont d'ailleurs contrastés. Mécaniquement, le ticket moyen des 77 startuppeuses a grimpé à 3,1 millions d'euros contre 6 millions d'euros pour les hommes. La différence se réduit légèrement. Mais il y a un chiffre qui interpelle davantage : les levées de fonds d'entreprises tech dirigées par des femmes ont représenté 12,5% des tours de table, en baisse de deux points sur un an. Malgré les nombreux véhicules d'investissement disponibles et l'afflux d'argent, il y a eu moins de dossiers financés.
“Un ratio de 20% sera une étape importante et on aura alors cassé un plafond de verre”, estiment Maya Noël, responsable Talent chez StartHer, et Nicolas Beaudouin, associé KPMG, interrogés par Business Insider France. En attendant, concernant la raison de cette baisse surprise, Maya Noël ne peut émettre que des hypothèses : C'est très difficile à expliquer. Est-ce que c'est en raison du nombre de projets proposés par les femmes en diminution ou est-ce qu'ils ne sont pas choisis par les investisseurs ? Il faut, d'une manière ou d'une autre, continuer à sensibiliser les fonds."
Pour Nicolas Beaudouin, associé KPMG, le critère de la levée de fonds est forcément réducteur mais il a le mérite d'être objectif. Il doit aider tout le monde à progresser sur le sujet. Il faut que les fonds partagent ce combat. Il ne s'agit pas de pointer du doigt des responsables. Le changement concerne chaque partie prenante."
En 2018, la part de levées féminines en amorçage diminue (54 % contre 84 % en 2017), au profit d'une plus grosse part aux premiers tours (24 % des levées féminines contre 13 % l'an dernier) et aux deuxièmes tours (16 % des levées féminines contre 3 % en 2017). “Cela démontre la capacité des entreprises féminines à entretenir une dynamique de croissance soutenue”, note le rapport, citant en exemple Frichti, auréolée de plusieurs levées successives conséquentes réalisées ces dernières années.
La plus importante levée féminine de l'année a été réalisée par InnovaFeed, qui a récolté 55 millions d'euros, suivie par Cellnovo (20 millions d'euros) et Selency (15 millions d'euros).
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