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Extrait:Altice, maison-mère de SFR, est optimiste pour 2019. Le groupe anticipe une croissance du chiffre d'affaires en France comprise entre 3% et 5% pour l'ensemble de l'année, ainsi qu'un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté de 4 à 4,5 milliards d'euros, contre 3,76 milliards en 2018. Le groupe,
Patrick Drahi, fondateur et président d'Altice. REUTERS/Philippe Wojazer
Altice, maison-mère de SFR, est optimiste pour 2019. Le groupe anticipe une croissance du chiffre d'affaires en France comprise entre 3% et 5% pour l'ensemble de l'année, ainsi qu'un excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté de 4 à 4,5 milliards d'euros, contre 3,76 milliards en 2018. Le groupe, qui possède notamment les marques BFM, RMC, Libération et L'Express, entend notamment profiter des gains d'abonnés de son opérateur SFR pour redémarrer. Au quatrième trimestre de l'année dernière, il a reconquis 187 000 abonnés dans le mobile, ce qui porte à 1,2 million le nombre de clients gagnés en 2018, souligne Reuters. Il a en outre attiré 83 000 nouveaux abonnés dans le fixe au dernier trimestre.
SFR doit entre autres cette reconquête à une stratégie tarifaire agressive, dont son concurrent Free, propriété d'Iliad, a notamment fait les frais. L'opérateur fondé par Xavier Niel a en effet perdu 347 000 abonnés au total en 2018, dont 250 000 rien que dans le mobile. Le revers de la médaille pour SFR : les petits prix pour attirer les clients ont pesé sur sa rentabilité. L'an passé, Altice Europe a vu son Ebitda ajusté reculer de 8,9%. Le chiffre d'affaires du groupe a également baissé de 3,5%, à 14,09 milliards d'euros.
Altice compte aussi poursuivre son désendettement, via de possibles nouvelles cessions d'actifs. Mercredi, la société du milliardaire Patrick Drahi a annoncé avoir finalisé la cession de 49,99% de son réseau de fibre optique en France. Une opération qui lui a finalement rapporté 1,7 milliard d'euros. Pour 2019, Altice entend ramener sa dette, qui s'élevait à 28,8 milliards d'euros à fin 2018, à quatre fois son Ebitda ajusté.
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