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Extrait:Uber s'apprête à faire son introduction en Bourse au New York Stock Exchange et la plateforme tech se montre désormais prudente sur l'un des projets dans lequel elle a le plus investi, la voiture autonome. Interrogée lundi soir sur les défis du développement des véhicules sans chauffeur à l'occasion
Raquel Urtasun, directrice scientifique d'Uber Advanced Technologies Group (ATG), à New York le 8 avril 2019.REUTERS/Eduardo Munoz
Uber s'apprête à faire son introduction en Bourse au New York Stock Exchange et la plateforme tech se montre désormais prudente sur l'un des projets dans lequel elle a le plus investi, la voiture autonome. Interrogée lundi soir sur les défis du développement des véhicules sans chauffeur à l'occasion d'un événement organisé par Reuters à New York, la chercheuse Raquel Urtasun, salariée d'Uber, a dit qu'il faudra du temps avant que les voitures autonomes fassent partie de notre quotidien.
“Les voitures autonomes vont faire partie de nos vies. La question du moment où ça arrivera n'est pas encore évidente”, a dit Raquel Urtasun, responsable scientifique d'Uber Advanced Technologies Group (ATG), directrice de l'unité de Toronto, également professeure agrégée à l'Université de Toronto. “Ça va prendre beaucoup de temps pour un développement à grande échelle”, estime la scientifique avant de rajouter que “ça n'arrivera pas demain”. Le ton plus mesuré de Raquel Urtasun marque une rupture avec la stratégie agressive adoptée jusqu'à maintenant par l'entreprise tech qui a connu une croissance de ses revenus — pas de sa rentabilité — fulgurante depuis sa création en 2009.
Découvrez notre étude: Le développement de la voiture autonome : Quels impacts sur l'industrie automobile
L'an dernier, Uber a déclaré qu'il investirait plus de 150 millions de dollars au Canada pour développer ses activités de conduite sans chauffeur, ouvrir un centre d'ingénierie et élargir ses activités en intelligence artificielle. Il y a à peine deux ans, Uber avançait qu'elle pourrait posséder une flotte de 20 000 véhicules autonomes à l'horizon 2020-2021, à la suite de la signature d'un accord avec Volvo. Aujourd'hui, il n'est plus question de donner de nombre. “D'ici dix ans, il y aura un mélange des deux (conduite autonome et voitures conduite par l'homme)”, a affirmé Raquel Urtasun, sans donner de précisions sur la flotte qu'Uber pourrait posséder.
L'entreprise était considérée comme l'un des chefs de file de l'industrie dans ce domaine jusqu'à ce qu'un de ses SUV autonomes tue un piéton à Tempe, en Arizona, en mars 2018. Dans la foulée, Uber avait décidé de mettre fin à son programme de tests. Elle a repris des essais très limités sur les routes publiques à Pittsburgh en décembre dernier.
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L'opinion de Raquel Urtasun rejoint celle d'autres acteurs de la conduite autonome, qui reviennent sur leurs audacieuses promesses après un énorme battage médiatique. Les défis techniques extrêmes posés par la construction des voitures, la capacité à prédire le comportement humain et à réagir de manière appropriée se sont révélés plus grands que les prédictions de certains des esprits les plus brillants de l'industrie.
Uber, qui s'apprête à faire son introduction en Bourse (IPO) après son rival américain Lyft, aurait dépensé jusqu'à 200 millions de dollars par trimestre pour son unité travaillant sur la voiture autonome, révèle Reuters, citant plusieurs sources. Uber a perdu 1,8 milliard de dollars l'an dernier. Mais l'entreprise pourrait tout de même être valorisée 120 milliards de dollars à l'occasion de son IPO selon plusieurs banques.
Certains observateurs considèrent que la capacité d'Uber à réussir la transition vers des véhicules autonomes est cruciale pour les perspectives financières à long terme de l'entreprise. En se privant de chauffeurs et en automatisant les trajets, Uber ne paierait plus de commission et serait en mesure d'empocher le plein tarif de la course. L'entreprise pourrait aussi proposer des trajets plus efficaces.
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Uber a donc récemment adopté une approche plus collaborative, proposant à General Motor Co et même à son rival Waymo d'Alphabet de mettre leurs voitures sur le réseau et l'app d'Uber à terme. “Nous avons été très, très ouverts sur le fait que nous aimerions que toutes les autres entreprises fassent partie de notre réseau (de véhicules autonomes) ”, a déclaré Raquel Urtasun. Un groupe d'investisseurs dirigé par SoftBank Group Corp et Toyota Motor Corp serait en discussions pour investir 1 milliard de dollars ou plus dans l'unité de véhicules autonomes d'Uber, selon Reuters. Auparavant, Toyota avait investi 500 millions de dollars pour développer conjointement avec Uber des voitures autonomes.
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Les opinions exprimées dans cet article représentent le point de vue personnel de l'auteur et ne constituent pas des conseils d'investissement de la plateforme. La plateforme ne garantit pas l'exactitude, l'exhaustivité ou l'actualité des informations contenues dans cet article et n'est pas responsable de toute perte résultant de l'utilisation ou de la confiance dans les informations contenues dans cet article.
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