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Extrait:Emmanuel Macron annoncera des décisions "puissantes et concrètes" en réponse aux doléances formulées lors du "grand débat" dont émane un fort désir de "transformation", a déclaré mardi le Premier ministre, Edouard Philippe, devan
PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron annoncera des décisions “puissantes et concrètes” en réponse aux doléances formulées lors du “grand débat” dont émane un fort désir de “transformation”, a déclaré mardi le Premier ministre, Edouard Philippe, devant les députés.
Au lendemain d'un discours au Grand Palais dressant les premières pistes de deux mois de concertations auxquelles ont participé selon lui quelque 1,5 million de Français, le chef du gouvernement s'est projeté, à l'Assemblée nationale, vers l'intervention présidentielle attendue mi-avril pour répondre à la crise des “Gilets jaunes”.
“Le président de la République présentera prochainement ses orientations, il l'a annoncé”, a déclaré Edouard Philippe.
“Ses décisions seront puissantes et concrètes”, a-t-il dit. “Elles seront fidèles à l'esprit de dépassement de cette majorité - loin des vieux clivages -, où les valeurs de justice, d'intérêt général et d'efficacité sont les boussoles de l'action publique.”
Les décisions immédiates seront assorties de chantiers de plus long terme, qui appelleront un travail en commun avec les représentants du peuple.
“Sur les sujets qui feront l'objet d'une concertation, le président fixera le cap et annoncera l'ouverture de grands chantiers car il nous appartient (...) de passer du consensus sur le diagnostic aux compromis et aux choix démocratiques qui font les grandes solutions”, a précisé Edouard Philippe, exprimant le désir d'associer à l'exercice élus locaux, associations et partenaires sociaux.
Aux yeux du chef du gouvernement, la crise des “Gilets jaunes” qui secoue la France depuis cinq mois, avec des manifestations parfois émaillées de violences organisées chaque samedi, traduit un “puissant besoin de transformation”
“Transformation de nos outils, de nos institutions de procédures, de nos faiblesses coupables dont notre dette publique est le témoin muet, rampant et menaçant”, a-t-il énuméré. “Ce n'est pas le statu quo dont la France a besoin mais de transformation. Pas de violence, mais de dialogue, de courage et de vérité.”
“LES CHOSES NE BOUGENT PAS ASSEZ VITE”
Pour le Premier ministre, les doléances des Français rejoignent les “transformations” engagées par le gouvernement depuis deux ans : “baisser les impôts, rénover notre vie démocratiques, engager la transition écologique, construire des réponses adaptées aux territoires”.
“Ce que nous disent les Français, c'est qu'ils ne voient pas assez les résultats, que les choses ne bougent pas assez vite. C'est une puissante incitation à redoubler d'efforts”, a-t-il encore estimé.
Sans entrer dans le détail des mesures à venir, le Premier ministre a cité l'importance de prendre des mesures en matière de fiscalité, d'organisation des territoires et de réforme institutionnelle, dont l'examen au Parlement a été interrompu l'été dernier par l'affaire Benalla.
Une semaine après la discussion organisée pendant 48 heures au Palais-Bourbon sur les thèmes du “grand débat”, la session de mardi a donné de nouveau la parole à une opposition vent debout contre un exercice jugé biaisé, voire inutile.
“Ce gouvernement nous propose de venir à la messe, de venir écouter leurs discours. Mais leurs discours nous intéressent assez peu”, a dit le député du Rassemblement national Sébastien Chenu dans les couloirs de l'Assemblée. “Ceci n'apporte rien de plus à que ce que nous avons entendu depuis des mois.”
A la tribune dans l'hémicycle, le président du groupe Les Républicains Christian Jacob n'a pas ménagé ses coups contre un président qui “a perdu la confiance et, plus grave, a perdu le respect des Français”.
Pour le député de Seine-et-Marne, les violences constatées lors des manifestations des Gilets jaunes ont signé la “faillite totale de l'autorité de l'Etat”.
Un autre débat sans vote post-“grand débat national” doit être organisé mercredi au Sénat.
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