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Extrait:Uber déçoit Wall Street. Le service de VTC a dévoilé une perte nette supérieure aux attentes du marché, de 5,2 milliards de dollars (environ 4,7 milliards d'euros), pour le compte du deuxième trimestre de l'année. Résultat, son action chutait de 6% dans les échanges électroniques, après la clôture d
La Bourse de New York annonçant l'IPO d'Uber Technologies, le 10 mai 2019. REUTERS/Andrew Kelly
Uber déçoit Wall Street. Le service de VTC a dévoilé une perte nette supérieure aux attentes du marché, de 5,2 milliards de dollars (environ 4,7 milliards d'euros), pour le compte du deuxième trimestre de l'année. Résultat, son action chutait de 6% dans les échanges électroniques, après la clôture des marchés outre-Atlantique. En comparaison, la firme de San Francisco avait enregistré une perte de 878 millions de dollars un an auparavant. Mais son introduction en Bourse, lors du mois de mai, a occasionné des frais de compensation de 3,9 milliards de dollars cette année.
Uber Technologies a aussi fait part de revenus moins élevés qu'espérés. Son chiffre d'affaires s'est établi à 3,17 milliards de dollars, en progression de 14%, mais en-deçà des 3,36 milliards attendus par le consensus des analystes d'IBES Refinitiv. Et dans son activité principale, les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), ses revenus ont augmenté de seulement 2%, à 2,3 milliards de dollars. Ses recettes tirées des livraisons de repas, grâce à l'application Uber Eats, ont à l'inverse bondi de 72% à 595 millions de dollars.
Des coûts en forte hausse pour le service de VTC
Les réservations brutes, un indicateur englobant la valeur totale des courses et livraisons avant rémunération des chauffeurs, coursiers et autres dépenses, ont grimpé de 31%, à 15,76 milliards de dollars. Mais là aussi, les analystes attendaient un peu mieux — 15,80 milliards de dollars en moyenne. En outre, les montants dépensés par les passagers ont certes augmenté de 20%, mais les bénéfices conservés par Uber après paiement de ses chauffeurs n'ont dans le même temps progressé que de 4%. La société tend donc à gagner moins d'argent par course.
Les coûts supportés par Uber ont augmenté de 147% au deuxième trimestre, à 8,65 milliards de dollars, en raison notamment d'une forte hausse de ses dépenses de recherche et développement. La comparaison avec Lyft est douloureuse. Son concurrent sur le marché américain a subi une augmentation de seulement 3% des coûts des mois de mai à juin. La société, qui a publié mercredi ses résultats trimestriels, a évoqué un apaisement dans la guerre des prix lui permettant de réduire les dépenses en marketing et en promotions pour gagner des parts de marché.
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Le patron d'Uber, Dara Khosrowshahi, a de son côté confirmé une “amélioration progressive” de l'environnement concurrentiel depuis le premier trimestre, tout en précisant prendre ses décisions sans regarder ce que fait Lyft. Le groupe, qui compte 99 millions d'utilisateurs actifs mensuels dans le monde, contre 93 millions à la fin du premier trimestre et 76 millions à fin juin 2018, ne s'est pas avancé quant au jour où il deviendra enfin rentable et dégagera des bénéfices.
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