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Extrait:C'est un constat répété à l'envi par les acteurs du financement des startups en France : trouver de l'argent pour monter sa startup c'est facile. Il y en a. Le problème intervient quand il s'agit de réaliser les deuxième, troisième, quatrième levées de fonds qui permettent de passer au stade supérie
French President Emmanuel Macron delivers a speech at the Elysee Palace in Paris, France August 27, 2019. Yoan Valat/Pool
C'est un constat répété à l'envi par les acteurs du financement des startups en France : trouver de l'argent pour monter sa startup c'est facile. Il y en a. Le problème intervient quand il s'agit de réaliser les deuxième, troisième, quatrième levées de fonds qui permettent de passer au stade supérieur, d'en faire des entreprises qui enregistrent des ventes importantes et qui commencent à déployer leur modèle à l'étranger. Pour endiguer ce phénomène, Emmanuel Macron annoncera ce mardi 17 septembre la mobilisation à hauteur de “plusieurs milliards d'euros” d'une vingtaine d'investisseurs français en faveur de la “French tech”, a-t-on indiqué lundi à l'Elysée.
“Ces derniers mois, on est parvenu à mobiliser les grands assureurs, les asset managers et des acteurs du secteur public pour qu'ils contribuent à cette initiative, soit en investissant directement dans des fonds 'late stage' soit en abondant un fond que BPI France va mettre en place pour investir lui-même dans les fonds de late stage”, précise-t-on. La banque publique d'investissement finance le secteur par des prises de participation directe ou en abondant les fonds de capital risque d'investisseurs privés. “L'objectif c'est d'avoir une dizaine de fonds de la taille d'environ un milliard d'euros à l'horizon 2022, pour que le besoin exprimé en France soit satisfait.”
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La question du financement des pépites technologiques françaises sera au coeur du France Digitale Day et de la deuxième édition du “Scale-up Tour” qui réunira à l'Elysée autour du chef de l'Etat investisseurs français (Société générale, Axa, AG2R La mondiale...) et internationaux. Les annonces d'Emmanuel Macron devraient s'inspirer largement du rapport rendu en juin par Philippe Tibi sur le financement des entreprises technologiques françaises. Ce rapport préconisait notamment la mise en place d'une dizaine de fonds d'investissement en capital innovation ayant vocation à gérer plus d'“un milliard deuros”. En France, hors Bpifrance, seuls les fonds Partech et Idinvest, filiale d'Eurazeo, ont la capaicté à rassembler des fonds dits de “growth” (croissance) pour réaliser des tours à plusieurs centaines de millions d'euros comme c'est courant outre-Atlantique.
“On s'est donné comme objectif d'avoir plus de 'licornes' en France, d'avoir des entreprises qui parviennent à atteindre des tailles suffisantes voire de leadership européen, voire de taille mondiale, cela suppose donc qu'elles aient, au moment critique de leur développement, des financements à leur disposition”, explique-t-on à l'Elysée. Au premier semestre, les montants levés par les startups en France ont atteint un nouveau record. Au total, 2,79 milliards d'euros ont ainsi été investis dans ces jeunes pousses, dans le cadre de 387 levées de fonds,
Parallèlement à cette annonce, le gouvernement dévoilera mercredi la liste des 40 entreprises technologiques prometteuses qui seront réunies dans le “Next 40” — sorte de CAC 40 des startups — et qui auront droit, à ce titre, à une plus grande visibilité et à un programme d'accompagnement public plus poussé. Après avoir longtemps été en queue de peloton, la “French Tech” a décollé ces dernières années à la faveur d'un meilleur accès au financement, de mesures gouvernementales favorables et des incertitudes liées au Brexit au Royaume-Uni, longtemps leader incontesté de la place.
A l'heure actuelle, la France revendique sept licornes — nom désignant des entreprises non cotées valorisées plus d'un milliard de dollars — dont Meero, Doctolib, Deezer ou encore Blablacar. Le gouvernement espère franchir la barre des 20 d'ici 2025.
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