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Extrait:PARIS (Reuters) - Wall Street se dirige vers un nouveau repli au lendemain dune forte baisse et les
PARIS (Reuters) - Wall Street se dirige vers un nouveau repli au lendemain dune forte baisse et les principales Bourses européennes cèdent plus de 1% à mi-séance vendredi, le sentiment de marché restant plombé par les craintes liées à la conjoncture économique et par linflation, dans lattente des chiffres mensuels des prix à la consommation aux Etats-Unis.
Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais préfigurent un recul de 0,32% pour le Dow Jones et de 0,17% pour le Standard & Poors 500 tandis quils donnent le Nasdaq pratiquement inchangé. Ce dernier et le S&P 500 ont subi jeudi leur plus forte baisse en pourcentage depuis la mi-mai (-2,38% et -2,75% respectivement).
À Paris, le CAC 40 perd 1,67% à 6.252,22 points à 11h55 GMT, au plus bas depuis le 25 mai. À Londres, le FTSE 100 cède 1,29% et à Francfort, le Dax recule de 1,46%.
Lindice EuroStoxx 50 est en baisse de 1,79%, le FTSEurofirst 300 de 1,51% et le Stoxx 600 de 1,47%. Ce dernier, dans le rouge pour la quatrième séance consécutive, affiche pour linstant un repli de 2,8% depuis le début de la semaine et le CAC 40 une baisse de 3,65%.
Pour les investisseurs européens comme pour les américains, la journée sera dominée par les chiffres de linflation aux Etats-Unis, attendus à 12h30 GMT et qui ne devraient montrer aucun ralentissement de la hausse des prix: le consensus Refinitiv table sur un bond de 8,3% sur un an de lindice CPI en mai comme en avril et sur un chiffre en léger repli seulement hors énergie et alimentation à 5,9% après 6,2%.
Ces statistiques pourraient donc conforter les anticipations daccélération de la remontée des taux dintérêt de la Réserve fédérale avant sa réunion la semaine prochaine, au lendemain des déclarations plus offensives quattendu de la Banque centrale européenne (BCE).
Les estimations du consensus pour le CPI américain, avec des risques orientés à la hausse, alimentent linquiétude sur la capacité de la Réserve fédérale à reprendre le contrôle de linflation tout en évitant une récession, explique Mark Haefele, directeur des investissements dUBS Global Wealth Management.
Cette perspective globalement défavorable aux actions continue de pénaliser les marchés boursiers européens davantage que les américains et la divergence entre les deux segments a même tendance à se creuser, montrent les chiffres hebdomadaires de BofA sur les flux dinvestissement.
VALEURS EN EUROPE
Tous les grands secteurs de la cote européenne évoluent dans le rouge, les replis les plus marqués étant pour ceux des banques, dont lindice Stoxx cède 2,94%, de la construction (-2,03%) et de lassurance (-1,93%).
Les valeurs bancaires italiennes souffrent particulièrement du creusement continu de lécart de rendements entre les obligations italiennes et allemandes: Intesa Sanpaolo (BIT:ISP) abandonne 6,75%, BPER Banca 10,81% et Banco BPM (BIT:BAMI) 7,9%.
Credit Suisse décroche par ailleurs de 3,53% après le démenti de laméricain State Street aux informations évoquant un projet de rachat de la banque helvétique.
En hausse, Just Eat (LON:JE) Takeaway bondit de 7,86% après un article de Bloomberg selon lequel le groupe de capital-investissement Apollo fait partie des acquéreurs possibles de sa filiale américaine Grubhub.
TAUX
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans, à 3,0345%, varie peu dans lattente des statistiques de linflation mais le deux ans, plus sensible aux anticipations en matière de taux directeurs, prend plus de trois points de base à 2,8497%.
En Europe, les annonces de la BCE continuent dalimenter le creusement des écarts de rendements entre les pays de la zone euro, au détriment des plus endettés, Italie en tête, une conséquence logique de larrêt confirmé des achats de la banque centrale.
Le dix ans italien remonte ainsi à 3,716% et le spread avec le dix ans allemand dépasse 232 points, au plus haut depuis le pic de la crise du COVID-19 au printemps 2020.
Le dix ans français, lui, a repassé le seuil de 2% pour la première fois depuis avril 2014.
CHANGES
Le dollar sapprécie contre les autres grandes devises et porte à plus de 1,2% sa hausse sur lensemble de la semaine mais le fait du jour sur le marché des changes est le rebond du yen, déclenché par la publication très inhabituelle dun communiqué commun du gouvernement et de la Banque du Japon exprimant leur inquiétude quant à sa chute des dernières semaines.
La monnaie japonaise , qui était tombée jeudi au plus bas depuis début 2002, reprend plus de 0,5% contre le billet vert comme face à leuro.
Ce dernier, toujours plombé par les annonces de la BCE, est repassé parallèlement sous 1,06 dollar pour la première fois depuis le 23 mai.
PÉTROLE
Le Brent gagne 0,71% à 123,94 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,64% à 122,29 dollars.
Le WTI sachemine ainsi vers une septième semaine consécutive de hausse, le Brent vers une quatrième.
(Rédigé par Marc Angrand)
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