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Extrait:par Myriam Rivet PARIS (Reuters) - Le gouvernement pose ce mercredi la première pierre dune réforme
par Myriam Rivet
PARIS (Reuters) - Le gouvernement pose ce mercredi la première pierre dune réforme déjà contestée de lassurance chômage, avec la présentation en conseil des ministres dun texte visant à prolonger les règles de la précédente réforme, lun des marqueurs du premier quinquennat dEmmanuel Macron, le temps dune concertation avec les partenaires sociaux.
Nous demandons au Parlement la possibilité pour le gouvernement de décider la prolongation de ces règles jusquà fin 2023, a expliqué le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur franceinfo.
Les règles actuelles de lassurance chômage, décidées en 2019 et dont la mise en oeuvre a été retardée à 2021 en raison de la pandémie de COVID-19, arrivent à échéance le 1er novembre prochain.
La prolongation de lapplication de cette réforme qui avait déjà été vivement contestée par les syndicats, va permettre au gouvernement de lancer une concertation avec les partenaires sociaux sur son nouveau projet de réforme, qui va introduire - au grand dam des syndicats - une modulation de lindemnisation des chômeurs en fonction de la conjoncture, dans le but de sattaquer aux difficultés de recrutement.
Nous allons saisir les organisations syndicales et patronales dans le cadre dune concertation, a dit Olivier Dussopt.
Dans le cadre de cette concertation, nous pouvons agir sur soit sur la durée maximale dindemnisation - qui est aujourdhui de 24 mois - soit agir sur les conditions pour être éligibles à une indemnité - aujourdhui il faut avoir travaillé six mois sur les 24 derniers mois, a-t-il ajouté.
PROCHAINE ÉTAPE, LES RETRAITES
Le montant de lindemnisation chômage ne sera pas notre priorité (...) parce que nous sommes dans une période où nous prenons des mesures de défense du pouvoir dachat, a observé Olivier Dussopt, sans pour autant exclure ce point des débats.
Comme déjà affiché par lexécutif lors de la précédente réforme, il sagit pour le gouvernement de définir des nouvelles règles dassurance chômage qui soient les plus incitatives possibles, afin daller vers le plein emploi et résoudre (les) tensions de recrutement, ce qui passera également par une poursuite des efforts en faveur de la formation et de linsertion, a souligné Olivier Dussopt.
Si les organisations syndicales ont déjà fait connaître leur opposition à ce projet de réforme, le patronat y est favorable.
Oui on soutient cette réforme (...) parce que quand vous demandez aux chefs dentreprise aujourdhui (leur) problème numéro un, cest le recrutement. Donc il faut faire cette réforme, rapidement, a déclaré mercredi sur France 2 le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux.
Concernant la réforme des retraites - autre projet dores et déjà contesté par les syndicats et soutenu par le patronat - Olivier Dussopt a souligné quelle restait une priorité du gouvernement, avec une entrée en vigueur progressive à partir de lété 2023 conformément aux objectifs fixés par le chef de lEtat.
Selon le ministre, les premières discussions avec les partenaires sociaux devraient commencer autour du 15 septembre, date de présentation du rapport annuel du Conseil dorientation des retraites (COR).
Sur cette base-là, nous aurons loccasion déchanger avec les partenaires sociaux, pour partager ce diagnostic et puis ensuite nous verrons quelles sont les mesures quil faut mettre en oeuvre pour à la fois améliorer et équilibrer le système de retraites, a dit Olivier Dussopt.
Annoncée par Emmanuel Macron dans lentre-deux-tours pendant la campagne présidentielle, ce nouveau projet de réforme des retraites est selon lui indispensable pour permettre de financer la dépendance et dinstaurer comme il le souhaite un niveau plancher des pensions de retraites, à 1.100 euros pour une carrière complète.
Le chef de lEtat avait défendu lors de sa campagne de 2017 une autre réforme des retraites visant à instaurer un système universel et à supprimer les régimes spéciaux mais ce projet, qui a entraîné un mouvement social dampleur fin 2019-début 2020, a été reporté sine die au moment de la crise sanitaire et économique liée à la pandémie de COVID-19, avant dêtre définitivement abandonné.
(Edité par Nicolas Delame)
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