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Extrait:Ils ont été des cobayes pour la recherche… sans le savoir. Plus de 1.700 personnes auraient été photographiées à leur insu dans le cadre d‘un projet de recherche pour améliorer la technologie de reconnaissance faciale. Un projet financé par l’armée américaine et qui a été dévoilé par le Colorado Spr
Des étudiants américains ont été photographiés sans avoir donné leur permission. Crédit : Alex Jones/Unsplash
Ils ont été des cobayes pour la recherche… sans le savoir. Plus de 1.700 personnes auraient été photographiées à leur insu dans le cadre d‘un projet de recherche pour améliorer la technologie de reconnaissance faciale. Un projet financé par l’armée américaine et qui a été dévoilé par le Colorado Springs Independant et le Financial Times. Selon les deux journaux, ce sont principalement les étudiants de l‘Université du Colorado (UCCS) qui ont vu leur visage capturé sur le campus de l’université entre février 2012 et septembre 2013 sans jamais en avoir été informé.
Les images, prises dans des conditions météo difficiles ou la nuit avec une faible luminosité, devaient servir à améliorer les techniques des logiciels de reconnaissance faciale, en les entraînant à analyser des photos de mauvaise qualité et prises à travers divers obstacles ou à longue distance. Pour cela, un téléobjectif a été installé sur un espace public du campus d‘Orlando, à une distance d’environ 150 mètres. Cité par Le Figaro, Terrence Boult, professeur d‘informatique à l’UCCS et responsable du projet, explique que les chercheurs voulaient “collecter un ensemble de données de personnes agissant naturellement en public, car c‘est ainsi que les gens essaient d’utiliser la reconnaissance faciale”.
La culture du voyeurisme ?
Les clichés pris sur le campus ont été regroupés au sein d'un groupe de chercheurs pour être étudiés. Durant les sessions, ces derniers tentaient, via la reconnaissance faciale, de repérer une même personne à travers différents clichés, pris à des moments différents. Si ce projet est techniquement légal, il a choqué outre-Atlantique en raison du risque d‘atteinte à la vie privée. Selon David Maass, membre de l’Electronic Frontier Boult, une association qui lutte pour les libertés sur internet, “cela revient à normaliser la culture du voyeurisme”.
Le directeur du projet, lui, se défend en affirmant que le protocole a été validé par l‘Université du Colorado et qu’il est légal tant que l‘identité des personnes photographiées n’est pas connue. Par ailleurs, les membres du groupe de recherche devaient signer un formulaire leur interdisant de publier les photos individuelles. Des dispositions qui n‘ont, semble-t-il, pas été efficaces puisque le Colorado Springs Independant rappelle que l’ensemble des clichés ont dû être retirés dinternet en avril dernier, alors que les photos se sont retrouvées dans les pages du Financial Times, avec les dates et heures auxquelles elles ont été prises.
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